Jerry Greenfield, visage emblématique de Ben & Jerry’s depuis 1978, claque la porte après 47 ans de combats progressistes et de glaces engagées. Son départ marque une fracture profonde entre les valeurs militantes originelles et les exigences d’Unilever, propriétaire aux ambitions parfois contraires. À travers tensions internes, divergences idéologiques et regard comparatif sur l’industrie, découvre pourquoi l’un des pionniers de la crème glacée quitte « le cœur brisé » la marque qu’il a contribué à faire vibrer.
L’article en bref
Un cofondateur quitte Ben & Jerry’s, ébranlé par des choix stratégiques et éthiques imposés par Unilever. Retour sur les raisons de cet adieu lourd de sens.
- Valeurs noyées : les engagements sociaux étouffés par la maison mère
- Indépendance sacrifiée : décisions prises sans l’avis des fondateurs
- Conflits de vision : activisme progressiste vs intérêts commerciaux
- Impact sectoriel : comparaison avec Häagen-Dazs, Carte d’Or et Magnum
Un départ qui résonne comme un appel à préserver l’âme des marques glacées.
Pourquoi Jerry Greenfield a mis fin à son aventure chez Ben & Jerry’s
Ton cœur bat pour des recettes artisanales et une éthique sans compromis. Pourtant, l’équilibre instauré à Burlington s’est effrité. Jerry a tiré un trait sur :
- Les prises de décisions imposées par Unilever sans consultation des fondateurs.
- La réduction au silence des campagnes pro-justice sociale menées par la marque.
- La pression croissante pour une rentabilité à tout prix, au détriment de l’authenticité.
Chaque compromis a grignoté l’âme gourmande qui rendait Ben & Jerry’s unique. Et quand l’indépendance a disparu, Jerry a senti qu’il ne pouvait plus cautionner.
Au final, cet adieu questionne ta propre fidélité aux marques qui osent porter haut leurs convictions.
Les tensions entre l’activisme social et la stratégie d’Unilever
Un clash de valeurs au sommet
Ben & Jerry’s n’est pas une simple usine à glaces : c’est un porte-voix progressiste. Or, la maison mère Unilever voit d’abord en elle une source de profits. Résultat :
- Censure partielle des prises de position sur Gaza et les droits humains.
- Frein aux initiatives locales et aux partenariats avec des ONG.
- Impossibilité de lancer des éditions limitées militantes sans validation centrale.
La situation a culminé lorsqu’un message publié sur X a révélé que la marque était « réduite au silence ». Ce tweet illustre bien le fossé grandissant entre le fondateur et le modèle corporate.
Une fracture qui démontre l’importance de mesurer l’impact réel des rachats sur la liberté d’expression des marques.
Comment Ben & Jerry’s se distingue face aux mastodontes de la crème glacée
Travailler la texture, lancer des parfums engagés, créer du lien : voilà ce qui faisait vibrer la marque par rapport à :
- Häagen-Dazs, plus classique et centré sur le luxe.
- Carte d’Or, orienté grande distribution et prix low-cost.
- Magnum, focalisé sur l’image « premium » et mondialisée.
- Nestlé, Breyers ou La Laitière, axés sur l’uniformité plutôt que la créativité.
En 2025, Picard et Miko misent sur la praticité, mais peu jouent la carte de l’engagement citoyen comme Ben & Jerry’s l’a fait.
Pour conserver cette fougue d’antan, n’hésite pas à jeter un œil à des ressources autour de la cuisine responsable et du gaspillage maîtrisé :
- Quand une pâte feuilletée périmée se révèle O.K.
- Céréales périmées : modes d’emploi pour ne pas jeter.
- Biscuits périmés : astuces pour les sublimer en crumble.
- Béchamel légère pour accompagner tes desserts inattendus.
Refuser l’uniformité, c’est t’inviter à célébrer chaque parfum comme une histoire à part.
Questions fréquentes pour y voir plus clair
Pourquoi Jerry Greenfield a-t-il évoqué le « cœur brisé » ?
Parce que ses valeurs d’égalité et de justice sociale, au cœur de chaque pot, ont été reléguées au second plan par les impératifs financiers d’Unilever.
En quoi le modèle Unilever a-t-il changé la donne ?
L’entreprise impose désormais une stratégie globale où la parole de Ben & Jerry’s se trouve bridée à chaque lanceur d’alerte ou campagne solidaire.
Est-ce que d’autres marques glacées suivent un chemin similaire ?
Quelques initiatives artisanales émergent, mais rares sont celles qui osent mélanger saveur originelle et militantisme, à l’instar de la démarche passée de Ben & Jerry’s.
Comment continuer à soutenir des marques responsables ?
Cherche des labels locaux, explore des articles sur la durée de vie des aliments comme Phytoceutic, ou choisis Picard pour ses glaces bio et équitables.
Quel impact ce départ aura-t-il sur toi, amateur de glace ?
Il t’invite à redéfinir ta loyauté : privilégier les marques qui osent encore mettre l’humain et la planète avant le profit, une bouchée à la fois.